Trois femmes laissent surgir de leur mémoire des moments de leur vie passée ou le désir d’une vie à venir. Les événements se mélangent, les lieux se démultiplient et les personnes se confondent. Submergées de sensations, le besoin de s’immobiliser, de regarder, d’écouter les envahit. Cette nécessité du silence et de l’immobilité, non comme renoncement à agir, mais comme consentement à laisser « être », à laisser voir, à être disponible face à ce qui vient.
Un silence entre deux gestes, l’étirer… le suspendre… et se surprendre à respirer. Apparence immobile du cyprès. Ce silence… pour enfin s’entendre, bouger, vivre si près du silence…